ANAIS CARPENTIER

Je contemple le monde, je regarde autour de moi, mais je ne te vois pas. Je suis attristée, las d’attendre tes appels qui n’arriveront jamais. Je suis attristée parce que tes baisers et tes câlins me manquent. Tu me manques.

Est-ce si difficile que ça de me dire que tu penses à moi ne serait-ce qu’une seule fois ? Je ne comprends pas, qu’ai-je fait pour que tu me rejette comme ça ? Est-ce si difficile que ça de me dire que tu m’aimes ? Au fond, je sais que c’est le cas.

Je contemple le monde qui m’entoure, je ne cesse de regarder autour de moi et je me rends compte que c’est toi.

Je te veux, toi.

Je m’endors en espérant que ce sera le dernier jour où je penserais à toi. Puis je me réveille les larmes aux yeux parce qu’en réalité, je n’y parviens pas.

Je n’avais pas de nouvelles de toi depuis des années et ça m’allait très bien comme ça, mais depuis 2 mois tu as refait irruption dans ma vie. Maintenant je ne sais plus où j’en suis, une fois de plus.

Je ne t’avais pas vu depuis plusieurs années et ça m’allait très bien comme ça et pourtant tu me manquais, au fond de moi tu m’as toujours manqué… je crois. Ton regard, ton sourire, tes baisers et pourtant, tout est si beau en toi.

Tu ne m’aimes pas je sais, pas comme moi je t’aime en tout cas. Mais je t’aime et tu n’y peux rien, tu n’y pourras jamais rien.

Tu ne sais pas le mal que ça me fait de t’entendre parler d’elle comme si je la connaissais, d’entendre l’amour que tu as pour elle parce que c’est pour une autre que tu ressens ce que je ressens pour toi.

Alors je m’efforce de t’oublier en me concentrant sur tes défauts qui font de toi ce que tu es. Je m’efforce de me dire que tu n’es pas parfait même si je sais qu’au fond de moi, je ne cesserai jamais de t’aimer.